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En 2023, malgré les efforts, les risques d’accident demeurent importants dans le BTP. Le respect des réglementations est essentiel pour assurer la protection de vos intervenants. Voici un rappel des consignes de sécurité chantier.
L’importance de la sécurité chantier
Le BTP constitue l’un des secteurs d’activité qui déplore le plus d’accidents de travail. Le personnel de chantier est exposé à de multiples risques pour sa santé et sa sécurité.
En France, en 2021, le nombre d’accidents du travail atteignait 89 000 dans le BTP. Près d’un accident sur deux était lié à la manutention manuelle, 30 % étaient dus à des chutes (15 % de hauteur et 14 % de plain-pied) et 13 % à un outillage à main. 126 décès sont survenus en 2021.
Les intérimaires sont particulièrement exposés aux risques, car moins formés que les employés en CDD ou CDI : l’OPPBTP (Organisme Professionnel Prévention Bâtiment Travaux Publics) a d’ailleurs lancé une campagne de sensibilisation les concernant, fin 2022.
Qui est responsable de la sécurité sur un chantier ?
La responsabilité de la sécurité chantier incombe à l’ensemble de ses acteurs, depuis les employeurs au maître d’ouvrage, en passant par le coordinateur SPS et le travailleur.
L’entreprise
La prévention des risques est une obligation légale pour l’employeur. Il est responsable de la santé et de la sécurité de ses travailleurs. En cas d’accident, l’entreprise est donc très souvent jugée fautive.
L’employeur a neuf obligations légales, en matière de risques professionnels :
- Éviter les risques professionnels (supprimer le danger ou l’exposition au danger)
- Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
- Combattre les risques à la source
- Adapter le travail à l’homme
- Tenir compte de l’état d’évolution de la technique
- Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins
- Planifier la prévention
- Donner la priorité aux mesures de protection collective
- Donner les instructions appropriées aux salariés.
Ces missions sont généralement confiées au manager qui est responsable de la sécurité sur un chantier (chef d’équipe, conducteur de travaux…).
Le maître d’ouvrage
Le maître d’ouvrage a aussi de nombreuses obligations sur le plan de la sécurité, notamment en ce qui concerne les voies de circulation et d’accès, les quais et rampes de chargement, l’aménagement des lieux et postes de travail, l’accessibilité, les installations électriques, les risques d’incendie et d’explosion, et les moyens de prévention et d’évacuation.
Il est garant de la bonne exécution de la mission de coordination en matière de sécurité. Sa responsabilité peut être mise en cause en cas d’accident dû à un manque à ses obligations. Cela peut par exemple être le cas si les voies d’accès au chantier n’ont pas été dégagées ou aménagées, ou encore s’il n’a pas nommé de coordinateur sécurité et protection de la santé (SPS).
La mission du coordinateur SPS consiste à évaluer les risques d’accident et y répondre en mettant en place les outils, les moyens et les équipements de protection nécessaires, en adéquation avec les réglementations. C’est lui qui élabore le plan de prévention.
Le travailleur lui-même
Les ouvriers sont responsables de leur propre sécurité, ainsi que de celles des autres intervenants. Leur responsabilité pénale peut être engagée s’ils n’ont pas respecté les mesures de sécurité chantier.
Les règles de sécurité à suivre sur le chantier
La politique de prévention des risques ne doit rien omettre. Son élaboration nécessite de respecter toutes les réglementations en vigueur.
Le plan de prévention des risques
Le plan de prévention des risques est élaboré dans les locaux de l’entreprise. Il est régi par le Code du travail et se doit de protéger les salariés des dangers liés à leur activité.
Le plan de prévention et la politique de management de gestion des risques impliquent la consignation des dangers dans le Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP). Il répond à trois exigences : la cohérence, la commodité et la traçabilité.
Les équipements de protection individuelle (EPI)
Les équipements de protection individuelle prémunissent les intervenants contre les risques d’accident sur le chantier. Ils correspondent aux éléments suivants :
- Les chaussures de sécurité
- Les casques
- Les lunettes
- Les gants
- Les protections auditives
- Le port du masque.
Les équipements de protection collective (EPC)
L’entreprise doit sécuriser la zone de chantier et ses abords. Cela nécessite de placer des panneaux de signalisation et des barrières, des extincteurs visibles et accessibles, des dispositifs anti-chute, des éléments de réduction des bruits, des hangars ou des conteneurs pour le matériel et d’informer sur les dangers via la fiche sécurité chantier BTP et les informations visuelles.
Organilog, un outil complet pour faciliter le suivi du chantier
Le logiciel SaaS Organilog simplifie la gestion du chantier. Il permet aux entreprises de gagner du temps par le biais de nombreux outils accessibles depuis les mobiles, les tablettes et les ordinateurs. Voici quelques-unes de ses multiples fonctionnalités.
- Les rapports d’intervention : Organilog permet d’élaborer et transmettre les rapports de façon à fluidifier les relations avec le client. L’application donne la possibilité de créer une interface commune pour simplifier la diffusion des fiches sécurité chantier BTP et limiter les risques d’erreurs.
- La facturation : le logiciel a été conçu pour faciliter et optimiser la réalisation des devis et des factures. Les pièces peuvent être signées électroniquement. La relance des impayés peut être automatisée.
- Le suivi de chantier : Organilog permet de suivre à distance l’avancement des chantiers. La création des plannings est facilitée et les salariés pointent directement depuis leur mobile. L’application améliore le suivi et favorise la réactivité face aux imprévus.
Organilog inclut de nombreuses autres fonctionnalités, par exemple liées à la gestion des stocks ou aux statistiques de suivi de l’entreprise.